Bourgogne Rouge -2000

Bourgogne Blanc - 2000

Une floraison rapide et complète sur la Bourgogne, sans aucune coulure. "L'année du vigneron" dira monsieur De Villaine. Des vendanges assez tardives surtout en Montrachet. Les vins sont colorés et harmonieux, d'une grande pureté de grain. En volume c'est la deuxième récolte de toute l'histoire bourguignonne. Les vins de la côte de nuit semblent prendre l'avantage sur la côte de Beaune. Un millésime étonnant pour Bordeaux, un printemps exécrable, juin et juillet connurent une pluie incessante. Le soleil n'est arrivé que fin juillet, faisant durer le suspense. Août a fait le moût. Il a fait beau jusqu'à mi-octobre pour ensuite sombrer dans une des périodes les plus pluvieuses de l'histoire. Les liquoreux en pâtirent mais les rouges furent réussis avec un plus dans le Médoc. 2000 a la densité, le fond et la puissance pour devenir un grand millésime (Paul Pontallier, régisseur de Margaux) Un très beau millésime en Champagne, les différents cépages se sont bien exprimés, sauvés d'une dilution certaine par le soleil du mois de septembre.

Bordeaux Rouge - 2000

Bordeaux Blanc - 2000

Bordeaux liquoreux - 2000

Champagne - 2000  

Vallée du Rhône - 2000  

Qualité générale du millésime : Assez bonne.

Des vins séduisants et réussis. La réussite des 1999 fait un peu d’ombre au millésime à trois zéros. En blanc, des vins d’une qualité assez homogène. au nord, beaucoup de gras de richesse. Au sud ils sont souple mais souvent quelque peu nonchalants. En rouge, le nord apparaît très divers, le meilleur et le pire s’y cotôyant. Une faible acidité dans le sud. Vacqueyras, pour sa part joue les outsiders. Malgré du corps et de la matière les bouteilles n’atteindront sans doute pas l’an 2100..

Vin de Loire - 2000

Assez difficile en raison des pluies, l’année s’est montrée plus propice aux vins rouges et blancs secs, qu’aux liquoreux. Ainsi, Joseph Landron, au domaine de la louvetrie, réussit des vins particulièrement brillants. On citera sa cuvée Haute Tradition, un muscadet Sèvre et Maine sur lie, gras et expressif, qui est à milles lieues du “blanc de comptoir” acide qui a trop souvent terni l’image de l’appellation.